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P4. Loyaute-Politique-Morale : Conceptions, perceptions et réalités en contexte africain

a) La politique entre folklore et loyauté au Cameroun. Une analyse de la sociologie des mobilisations autour des accueils du chef de l'État lors des voyages officielles/privés à l'extérieur, Fridolin Martial Fokou, Université de Dschang, FSJP
b) Gestion de proximité des autochtones pygmées au Cameroun. Contexte et prétexte d’une administration coloniale, Nathanaël Assam Otya’a, Ph.D. École Normale Supérieure de Bertoua
c) L’administration publique camerounaise face à ses errements. Cas de la corruption et de l’arnaque des usagers, Marie, Julien Danga, Ph.D. Histoire des Relations Internationales, Université de Yaoundé I, Cameroun
d) La propagande panafricaniste dans les espaces publics au Cameroun. Entre "dé/néocolonisation" du discours, loyauté institutionnelle et immobilisme gouvernant, Alphonse Zozime Tamekamta, Ph.D. Histoire des relations internationales, Université de Yaoundé I

 

Résumé du panel

Plus connue dans le jargon militaire pour symboliser la fidélité aux engagements pris (Yakovleff, 2007 : Schehr, 2021), et dans le monde professionnel pour symboliser le degré de responsabilité du salarié vis-vis de l’employeur (Clancy, 1998; Begin et Centeno, 2015), la notion de loyauté, délaissée dans les discussions théoriques et méthodologiques ainsi que dans le vocabulaire politique usuel, suscite un intérêt constant depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Après son absence d’appropriation par les sciences humaines et sociales, le monde académique semble s’en préoccuper. C’est dans ce cadre que s’est inscrit le 85e congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) sous le thème « Loyauté politique et trahison au XXIe siècle : quelle actualité? », tenu en 2017. Si les pays du Nord -industriellement avancés, culturellement convergents et politiquement stables- ont expérimenté cette théorie du contrat social avec plus ou moins de succès, cela ne semble pas être le cas pour les pays du Sud. Pour cause, la loyauté est surclassée ou surdéterminée par l’opprobre, l’exacerbation des rivalités ethniques ou la « quête de notabilité sociale et la rémanence autoritaire » (Zambo Belinga, 2003). Aujourd’hui, la notion de « majorité présidentielle », face à une opposition souvent en panne au Cameroun (Sehou, 2012), est perçue comme le déterminant qui structure la pertinence du contrat social et justifie la morale sociale déliquescente ou non. Ainsi, quelle interdépendance existe-t-il entre la loyauté, la politique et la morale en contexte africain ? Cela est-il porteur de sens, de non-sens ou de contre-sens en contexte d’émergence des communautés plurielles et identitairement marquées en Afrique? Des contributions, portant sur des cas spécifiques des pays africains, sont attendues pour analyser et comparer les parcours des leaders politiques ainsi que l’impact de leur choix dans la préservation et/ou déconstruction des valeurs républicaines/sociales. Mots clés : Loyauté, politique, trahison, confiance, Afrique.

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