Séance 7A: Éducation, travail et communauté : des trajectoires d’impact et de développement pour les anglophones du Québec
Mon statut pour la session
Communications :
Réduire l’écart : pratiques exemplaires pour lier l’éducation au perfectionnement de la main-d’œuvre anglophone au Québec afin d’optimiser les retombées sur le marché du travail | Une analyse comparative pour un avenir durable
Sarine Karajian, CEDEC
Ce projet de recherche vise à cibler les pratiques exemplaires permettant de mieux lier l’éducation au perfectionnement de la main-d’œuvre au sein des communautés anglophones du Québec en maximisant leur participation au marché du travail et leur mobilité provinciale. L’étude s’appuie sur une analyse comparative des politiques, des cadres et des programmes nationaux et internationaux efficaces pour regrouper les pratiques exemplaires utilisées à l’échelle internationale dans un cadre adapté servant de base à une discussion approfondie. Les pistes concrètes qui en découlent peuvent éclairer et améliorer les stratégies actuelles visant à renforcer les liens entre les établissements d’enseignement anglophone et les besoins en main-d’œuvre du marché du travail québécois. Ces pistes visent à alimenter les discussions politiques au sein de la communauté de langue officielle en situation minoritaire du Québec avec la collaboration des responsables institutionnels et communautaires et des décideurs politiques et orienter les futurs partenariats et les recherches en matière d’éducation et de perfectionnement de la main-d’œuvre.
De l’université à la collectivité : renforcer la capacité de mobilisation des connaissances pour favoriser l’engagement étudiant et maximiser les retombées
Hamid Golhasany, Université McGill et Ollivier Prigent, Université de Sherbrooke
Cette présentation se penche sur une étude de cas de la Faculté d’éducation de l’Université McGill, qui examine la capacité des pratiques de mobilisation des connaissances à combler le fossé entre la recherche universitaire et les besoins de la collectivité. Les entretiens qualitatifs menés avec des personnes étudiantes et des membres du corps professoral révèlent que, malgré une forte volonté de collaborer avec des organismes communautaires pour s’attaquer à des enjeux de société, d’importants obstacles institutionnels persistent. Parmi les principaux défis, on mentionne la faible valorisation des efforts de mobilisation des connaissances dans les systèmes de récompense universitaires, les contraintes de financement et l’absence de balises claires pour encadrer les partenariats communautaires. À l’inverse, des facteurs facilitants, notamment la formation à la mobilisation de connaissance intégrée à des cours de méthodes de recherche, le mentorat par des superviseurs expérimentés et les possibilités de stage ouvrent des pistes prometteuses pour le renforcement des capacités.
Ancrée dans le paysage linguistique et culturel unique du Québec, cette étude de cas à l’Université McGill témoigne des efforts de la communauté étudiante et du corps professoral pour collaborer avec des organismes communautaires, y compris dans les communautés anglophones. Le projet, qui mise sur la mobilisation des connaissances, favorise une collaboration fructueuse et pertinente pour les minorités anglophones dans le milieu de l’éducation au Québec. Le projet soutient que le renforcement des capacités de mobilisation des connaissances, tant au sein de la communauté étudiante que dans les établissements, peut accroître leur pouvoir d’action pour soutenir la vitalité et la pérennité des communautés minoritaires du Québec, dont les anglophones.